Les Mystères des Terres de l'Exil
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LittleMaggie
LittleMaggie
Date d'inscription : 02/06/2017
Messages : 12
Date de naissance : 03/08/1993
Age : 30

Identité du personnage
Nom du personnage: Näya
Métier (MTERP): Artisan polyvalent

Keyah Empty Keyah

Jeu 6 Juil - 10:52

Identité



Nom du personnage :
Keyah Huru Kiamani

Age :
24 ans

Ethnie :
Darfarie

Religion :
Mitra

Alignement :
Chaotique bon

Métier :
Aubergiste, couturière

Descriptif


Taille :
Grande, surtout pour une femme darfari. Un bon 1m85

Poids :
80kg, que du muscle

Apparence :
Une peau d'ébène, grande et élancée, des muscles dessinés juste ce qu'il faut. Ses yeux trèc clairs et ses cheveux blonds comme les blés tranchent radicalement avec sa peau, couvertes de multiples petits cicatrices un peu plus claires.

Personnalité :
Bonne vivante, Keyah aime l'alcool, la bonne nourriture, la décoration d'intéireur, les tenues délicates et colorées et les repas entre amis, bref tout ces petites choses qui font de la vie un peu plus que de la survie. Elle est résolue à dompter ces terres d'exile et en faire un lieu où il fait bon vivre, et déteste au plus haut point les personnes qui compliquent la vie des autres : les fanatiques religieux, les prétendants à de hautes fonctions, comme tous ceux qui se prétendent roi sans avoir prouvé au peuple leur valeur de stratège, et les aspirants politiciens qui entendent dicter par la loi un statut qu'ils ne méritent pas sur le terrain. Bref, avec elle, une place hiérarchique se mérite et est attribuée par les autres et non par soi même.
Elle apprécie les personnes qui ont de l'humour, et sera prête à donner sa vie pour ceux qu'elle aime, en particulier Makelele Uswasi, son compagnon de vie.


Née Keyah Kiamani, elle choisi de prendre le nom de Huru losqu'elle gagna enfin sa liberté après une série de tragiques évènements.


Keyah est née dans un petit village isolé au fin fond du Dafar. Dans ces régions arides où l'eau est rare, ses ancêtres ont appris à user d'ingéniosité et à comprendre la terre pour mieux la dompter, et ainsi développer la culture et l'élevage malgré les conditions climatiques. C'est donc tout naturellement que, génération après génération, son village avait peu à peu abandonné Yog et le cannibalisme qui lui est associé. Mais pour cette raison, et la couleur atypiquement claire des cheveux de ses habitant, le village de Werevu ne pouvait entretenir de relations cordiales ou commerciales avec les populations avoisinantes. Aucun autre peuple environnant ne voulait avoir à faire à ces gens qu'ils disaient fous et maudits. Cela permettait aux Werevuens de vivre en paix, quoiqu'en autarcie complète. Jamais Keyah n'admis de vivre avec un horizon aussi figé : dès son plus jeune age, elle décidait qu'un jour, elle quitterai le village et partirait à l'aventure, découvrir le monde. Après tout, pouvait-il vraiment être aussi barbare que les anciens le leur avait décrit ? Elle en doutait bien.

A l'age où les jeunes filles apprenaient les techniques de préparation et conservation de la nourriture, de récoltes de baies et de plantation de pouces, tâches délicates qui demandaient la douceur des mains de femme pour être bien réalisée, elle s'amusait à construire des arcs rudimentaires et des flèches pour essayer d'attraper les oiseaux sauvages. Plus aucun enfant ne se moquait d'elle pour sa différence depuis que, du haut de ses 7 ans, elle avait mis à terre le fils du chef, alors âgé de 9 ans. C'est surement à cause de son caractère farouche qu'à ses 19 ans, elle n'avait toujours pas eu de proposition de mariage. Non pas qu'elle n’intéressait pas les jeunes hommes du village : elle était appréciée pour sa personnalité hors du commun. Mais personne n'aurait songé à lui confier le future de sa famille, les mères rechignaient à marier leurs fils à Kayah.
C'est un jour comme tant d'autre, où Keyah s’éclipsait des tâches du village pour aller pister de petits animaux que son destin prit un tournant drastique. Tapie dans les cimes d'un arbre, allongée sur une branche épaisse, elle avait guetté les animaux sauvages pendant plusieurs heures avant de trouver une proie isolée. Dans un geste délicat et précis, elle se releva en position assise sans le moindre bruit, arma sa flèche , tira se la corde et visa l'antilope. Elle inspira à fond, et alors qu'elle allait relâcher la corde, elle entendu des cris au loin.
Abandonnant animal et armes, elle couru jusqu'au village de toutes ses forces. Lorsqu'elle arriva, tout n'était plus que flammes et sang, pleurs et hurlements. Le chaos et la douleur régnaient. Un air triomphant sur leurs immondes visages, des Shémites utilisaient des armes qui lui étaient inconnus pour mettre à sac son village natal. Les hommes étaient tous tués, les enfants et jeunes adultes enchainés, et les femmes adultes trainées dans une grange, d'où ne s’échappaient que des sanglots et des cris étouffés. Un incendie de haine s'alluma en Keyah, et elle voulu les tuer tous. Elle alla pour attraper son arc, juste pour se rendre compte qu'elle l'avait abandonné à son terrain de chasse. L'hésitation l'envahi : devait-elle courir se saisir d'une arme, n'importe quoi, même une simple pelle, et déchainer sa colère sur les hommes, sans grande chance de succès vu leur nombre, ou fuir le plus loin possible du seul endroit qu'elle ait jamais connu : mais alors, où aurait-elle bien pu aller ? Paralysée par ce dilemme, elle ne vit même pas l'homme arriver derrière elle et lui saisir le bras.

Au cours des jours suivants, elle et les autres jeunes adultes et enfants du village furent trimbalés de marché en marché comme de vulgaires marchandises. Les garçons solides et les petites filles furent vendues en premier, mais pas pour les mêmes destins... Ces shémites sethistes ne voyaient qu'une valeur financière ou un objet de divertissement dans les dafaris. Souvent, elle surpris les esclavagistes à lorgner avec désir les plus jeunes filles, mais ils n'osaient pas y toucher : les vierges se vendaient bien mieux et ils le savaient.
Un soir, alors que les esclavagistes célébraient la vente fructueuse d'une fillette de 5 ans à un Prince marchand, à grands coups d'alcools, l'un d'entre eux saisi Keyah et la traina dans un recoin du camp, hors de vue des autres. Ligotée et désespérée de se retrouver aussi sans défense face à un sethite, elle se surpris à prier Mitra pour la toute première fois de sa vie. Elle lui demanda de l'aider face à l'injustice et a barbarie de ces sethistes esclavagistes. C'est alors que l'homme se mit à vomir, puis tomba sur le sol. Guidée par le flot d'adrénaline qui coulait dans ses veines, elle se jeta sur l'homme et écrasa sa tête avec son pied jusqu'à ce que son crane cède. Elle vit en suite le couteau à sa ceinture et s'en empara. Une fois libérée de ses lien, et sentant son cœur battre à tout rompre, elle regarda autour d'elle, essaya d'écouter où se trouvaient les autres hommes. L'un d'entre eux passa à quelques mètres seulement, et continua son chemin sans rien voir. Elle ne comprit pas comment il n'avait pas entendu les battements effrénés de son cœur ou senti les odeurs pestilentielles de sang chaud émanant du cadavre au sol. Sans bruit, elle de glissa tout en douceur derrière lui et, lorsqu'il s’arrêta pour s'appuyer contre un mur, elle enfonça le couteau dans sa gorge. Elle continua son chemin sanglant à travers tout le camp, et avec une facilité miraculeuse, tua jusqu'au dernier shémite.
Alors qu'elle s’apprêtait à libérer les derniers esclaves vivants de son village, elle fut interrompue par un jeune homme à la peau plus sombre encore que la nuit. Il la regarda, d'un air fasciné, les mains légèrement levées en signe de paix. Comme il n'était pas armé, elle lui demanda qui il était. Il se présenta comme Makelele Uswasi, et lui proposa de travailler avec lui. Couverte de sang, un couteau à la main, elle regarda de haut celui qu'elle prenait pour un marchand d'esclave noir, et lui cracha au visage. C'est ainsi que leur histoire d'amour commença. Il lui demanda de devenir sa femme, et après avoir essuyé une autre série de crachats et d'insultes, il lui raconta son histoire. Elle fini par accepter sa proposition, touchée par son histoire et son caractère similaire au sien.
Après avoir libéré les esclaves, les avoir armé, et encore sous couvert de la nuit, ils fuirent tous deux en direction d'un port où un contact de Makelele, ancien esclavagiste avec qui il avait fait des affaires, pouvait les faire monter sur un bateau : la Circaète blanche.
Ce furent les plus belles et les plus heureuses années de sa vie, pleines de découvertes et d'aventures, elle découvrit le monde, et n'eut pas le moindre regret lors de leur arrestation. Potence ou exil, qu'importe ! Elle avait vécu son rêve, après tout. Ce fut l'exil, et, pour elle, le début d'un nouveau monde à découvrir et dompter.
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