Les Mystères des Terres de l'Exil
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Hakai
Hakai
Date d'inscription : 06/03/2017
Messages : 53
Date de naissance : 13/09/1991
Age : 32

Identité du personnage
Nom du personnage: Kenef
Métier (MTERP): Sauvage

Rimus Empty Rimus

Jeu 24 Mai - 1:11
Rimus Fiche_14

Rimus Archit10
Nom du personnage :
Rimus
Age :
41 ans
Ethnie :
Aquilonien
Religion :
Mitra
Alignement :
Neutre Chaotique
Métier MTERP :
Zelote

Rimus Fiche_13

Taille :
1m82
Poids :
85 Kg
Apparence :
Carré
Personnalité :
Sombre, Cinglante, Parfois Solitaire

Rimus Fiche_15

Rimus Profil-5489542

Rimus,

C'est le destin d'un homme simple, aux idéologies banales et aux croyances saine qui, devant le fait accomplit, se doit de sombrer dans le chaos, la violence et le fanatisme pour survivre. Un destin fauché comme une aile de papillon arraché par les doigts innocent d'un enfant.

Vivant dans un petit village calme et paisible dans la campagne Aquilonienne, Rimus était le manieur de pierre de son village. Il possédait des mains peu avenante, écorché, rêche, des  mains d'ouvrier sans nul doute, une tâche ingrate, mais tout ce qu'il y a de plus saint. Apprécié de tous, l'homme croulait sous les demandes. Tantôt à la carrière pour arracher à la terre sa précieuse richesse, tantôt dans son atelier où il sculptait la pierre, Rimus était à la fois le maître chanteur de la pierre et le façonneur de maisonnette. Il faisait bon vivre dans ce village, certes un peu frais en hiver, mais la générosité de chacun faisait son effet. Malheureusement, tout bonheur amène également son lot d'opposé.

Une région en paix est une région qui prospère. Appelé par l'appel du gain, des pilleurs traversèrent un soir de brume le hameau. Torche en main, ils ne tardèrent pas à mettre feu aux toitures des chaumières. Alarmé par la fumée, les habitants sortirent alors de leur modeste habitation pour s'attaquer aux flammes, mais ce fut le fil d'une lame qui les attendaient. La nuit de tous les cauchemars, comme si les enfers s'étaient abattu sur ce coin de campagne. Les enfants hurlèrent avant d'être éventré, les femmes se firent violer avant d'avoir la gorge tranché, les vieillards furent attaché aux chevaux puis écartelé sous les rires gras des cavaliers. Lorsque l'aube fut son apparition au lointain, peu avait survécu.

Les pillards avaient pour la plus part déserté les ruines du village. Seuls encore quelques hommes arpentaient la route principal, les charognards, prêt à vendre père et mère pour une pièce. Et là, sortant des décombres, une ombre se ruant sur les attaquants. Le premier, agenouillé et bien trop occupé à forcer un coffret. Le Second se retourne prestement, armé d'une épée dans son fourreau et portant un couteau de cuisine probablement pillé à la première cuisine croisé, le bougre fera alors le mauvais choix. Entamant son mouvement pour retirer son épée de son fourreau, ce dernier ne pourra rien faire face à l'ombre assassine qui s'empare du couteau et le poignard alors trois fois au bide. Le corps tombant, le premier se redresse prestement, encore sous le choc, il se fera alors sans mal assommé par un direct au visage.

Le crépitement du feu, une douce brise caressant son visage, une odeur de porc grillé... Se réveil était tellement doux pour cet homme, non... Ce meurtrier. Le regard encore troublé, la tête encore douloureuse, il lui fut plusieurs seconde pour se rendre compte qu'il était assis sur un tas de bois, ligoté. Plus loin à sa gauche, un bûcher ardant dans lequel brûlait une dizaine de corps. Femme, homme et enfants, le pillard reconnaissait certain visage. Un en particulier. Ce petit garçon à la tignasse blonde. Il l'avait lui même étranglé et prit plaisir à sentir sa vie disparaître entre ses doigts. Il chercha une première fois à bouger, satané liens. Il tirait, mais les liens ne cédait pas. Commençant à sentir la panique monter, son regard se mit à chercher tout autour un quelconque outil pouvant lui permettre de retirer ces satanés liens. C'est alors qu'il le vit, l'ombre... Elle n'en était plus réellement une à présent. Les mains tacheté de sang, le sang de son compère, et le visage pigmenté de touche rosâtre, ce n'était qu'un homme et non une apparition mystique.

-Hey toi! Ouai toi! Détache moi.

Rien. Pas même un regard en sa direction. Rimus portait son deuil. Là dans les flammes se trouvait sa femme et sa fille. Toutes les deux furent parmi les premières victimes du raid. Prit au piège à l'intérieur de sa demeure dévoré par les flammes, Rimus ne pu qu'observer la gorge de sa femme se teinter de rouge. Quand a sa fille... Il ferma les yeux et se redressa, une torche improvisé dans la main et se dirigea alors d'un pas lent et solennel vers le second bûcher. Son regard d'un noir obsidienne se posa alors sur le criminel. Plus aucune émotion ne parsemait ses traits, pas même la colère. Il n'y avait plus que ténébre et néant.

-Oh qu'est ce que tu vas faire? Sa voix était tremblante. Tu vas quand même pas m'immoler vif? Je suis désolé, je voulais pas! C'est le chef il... Il... il a pas laissé le choix! Des larmes commençait à perler des yeux du condamné Je veux pas mourrir... Dit-il en sanglotant

D'un mouvement solennel, Rimus lâcha la torche sur le bûcher improvisé. Ce dernier prit alors tout d'abord feu au petit bois, léchant petit à petit le bois de plus en plus dure. Une mise a mort lente et douloureuse. C'est sous les premiers hurlement du pillard dont les pieds se trouvait dans les flammes que Rimus prononça

Rimus - Que Mitra rende justice.

Plusieurs heures passèrent. Les flammes terminaient de consommer le bois, les restes d'un corps noircie jonchait là, le visage marqué et déformé par la douleur. Rimus se trouvait là, devant les restes des deux bûcher à fixer le vide. Derrière lui, les roues d'un carrosse, puis des pas. Tournant le regard en direction, il observa les acolytes de Mitra horrifié puis un prêtre qui leur ordonna de se mettre au travaille. Croisant le regard du tailleur de pierre, il se dirigea alors en sa direction. Sans échanger le moindre mot, il posa simplement une main compatissante sur les épaules de l'homme. En cet instant, le destin tourna pour Rimus. Un premier choix s'imposa à lui, mourir ici avec les siens ou poursuivre sa vie tant bien que mal.  Alors il se leva et suivit le prêtre.

Cinq années passèrent depuis le massacre. Rimus délaissa pioche et marteau pour les armes. Depuis cinq années, il servait son dieu et ses convictions. Mais jamais les événements de ce jour ne furent oublié. Cela le rongea un petit peu chaque jour, si bien qu'il se raccrocha au peu de chose qui lui restait avec tellement de force que cela fut jugé excessif. Aujourd'hui se portait son procès, aujourd'hui était le jour où l'homme qui avait tout perdu une première fois, serait alors forcé de tout quitter. Devant une parole qui faisait office de juge et bourreau, Rimus fut condamné à l'abandon.

Mais un homme qui n'a plus rien a perdre peut s’avérer être difficile à tuer.
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