Hieronimos

Nom du personnage : Hieronimos

Age : 30

Religion : Mitra

Ethnie : Corinthie

Langue(s) maitrisée(s) : , Corinthien, Brythunien

Métier(s) MTERP : , Chasseur-cueilleur de formation, notions légères d'herboristerie.

Arme(s) maitrisée(s) : , Epées à une main, Javelots, Lances

PROLOGUE:
         Hieronimos, d'un père Corinthien et d'une mère Brythuniène, est né dans un village frontalier entre la Corinthie et la Brythunie en pleine montagne.
Enfant, il a découvert l'agriculture avec son père et en a achevé une formation. Il se souvient vaguement de l'herboristerie de sa mère, les jolies plantes, les bonnes odeurs... Mais à l'adolescence, souhaitant voler de ses propres ailes et voir du pays, il s’enrôle dans l'armée de la citée état de Ménalos.
Il gravit très vite les échelons grâce à ses capacités pour le combat, mais surtout grâce à sa malice et ses capacités d'intrigue. Il sera rapidement pris sous l'aile d'un vieux sénateur craint et respecté, qui en fera dans un premier temps un membre de sa garde rapprochée, pour ensuite l'en nommer chef.
Il se marie à une jeune fille de Ménalos et devient père d'un jeune garçon.
Cependant, tout bascule suite à une tentative de coup d'état ratée, lors de laquelle le Sénateur sera tué.
Hieronimos est jugé coupable de n'avoir su organiser la protection du sénateur et prévoir cet attentat. Son domaine sera brûlé, sa femme et son fils, vendus en esclaves et lui même, exilé.

Hieronimos inconscient en ces terres d'exil, est confus, pourquoi le sort s'acharne ainsi sur lui ? Accusant le coup de la mort de son ami et sénateur, noyé dans la culpabilité de l'échec, des visions d'horreur le prennent d'assaut. Des soldats qui étaient jadis ses frères d'arme, même certains sous son commandement, chez lui, frappant sa femme et son fils, tuant lâchement animaux de compagnie et d’élevage du domaine, servantes violées et égorgés (ou l'inverse, les souvenirs son flous). Attaché, impuissant face à cette désolation ...

Le rayonnement des flammes lui brûle la peau, la gorge nouée et sèche, il sort brusquement de son inconscience, en plein désert, nu comme un ver. Tout cela n'est donc pas un cauchemar, mais bel et bien de douloureux souvenirs qui hantent son sommeil. Pragmatique de nature, il met en pause ses sentiments et analyse la situation, il lui faut trouver à boire et de quoi protéger sa peau du soleil mordant.

Ne sachant pas si c’est une illusion ou la réalité, Hieronimos s’avance dans le sable chaud, en direction de ce qui lui semble être une oasis. La chance lui sourit, au bout de quelques minutes de marche, il arrive dans ce qui paraît être un paradis dans le désert, il trouve des feuilles afin de confectionner une protection contre le soleil. Il aperçoit un fleuve, il n’en croit pas ses yeux !!! Il parvient même à voler des œufs géants à une créature qui bien que mécontente, est trop lente pour lui faire quoi que ce soit. Sans plus tarder, il saute à l’eau pour s’hydrater.


Comme son passé de soldat lui a appris, il décide de monter sur les hauteurs afin de faire une reconnaissance de la zone, en chemin il croise une sorte d’humanoïde déformé, l’attaquant à vue. Heureusement, il avait confectionné une épée de fortune avec un silex, une branche et une liane. Formé depuis des années aux arts du combat, il prend le dessus sur la créature et s’en débarrasse. Il continue son ascension et observe l’oasis, le secteur paraît calme.


Alors qu’il descend vers une zone qu’il a repéré, il est est violemment frappé à l’arrière du crane, complètement sonné, il végète au sol et voit une silhouette de femme ricanant et arborant une fronde. Visiblement son passé ne l’a pas suffisamment préparé à l’exil en ces terres. La silhouette s’éloigne, le laissant groggy au sol. Se réveillant quelques minutes plus tard, il repère un cadavre et dérobe un bouclier sur ce dernier, qui n’en aura malheureusement plus l’utilité. Ces terres sont finalement beaucoup plus cruelles qu’au premier abord…


Il monte à nouveau sur les hauteurs afin de repérer un autre secteur ou camper. Au loin, il aperçoit un autel de Mitra, en ces moments difficiles, il choisit de s’en approcher afin de se recueillir.


Une fois ce moment de réconfort octroyé, il décide de se mettre à chasser dans le secteur. Avec la nuit qui approche, il lui faut trouver un peu de viande pour accompagner les œufs géants ainsi qu’un endroit à l’abri du vent pour faire un feu et passer la nuit. Nuit qui, il l’espère, ne sera pas trop gâchée par des cauchemars …

Une nuit remplie de cauchemars en plus au compteur … Cependant Hieronimos ne peut pas se laisser abattre s’il veut vivre. Il se lance à l’exploration du secteur afin de trouver une communauté amicale ou une zone pour s’installer. Une fois de plus il fera une rencontre belliqueuse et choisira la fuite pour survivre sous les tirs de flèches.

Continuant sa marche dans la solitude, il découvre une rivière s’enfonçant dans les terres, il sait que cela sera synonyme de dénivelé et par conséquent, d’endroits un peu plus reculés pour s’installer. Il tombe sur des plants d’aloe, il ne se souvient plus de la recette de sa mère mais il sait que ces plantes pourront faire de bonnes infusions de soin.

Encore un camp d’exilés, au vu des crânes exposés aux abords du camp et du feu rempli d’ossements … Il sera inutile de tenter une approche. Un emplacement à garder en mémoire cependant, peut-être un jour pourrait-il délivrer le future repas de ces sauvages et se faire un allié redevable …

Après quelques heures de marche le long de ce fleuve, enfin une zone calme, ni créatures, ni cannibales, il pourra se lancer dans la création d’un campement. Dans un premier temps, se faire une petite zone de confort, de quoi s’allonger, abrité par les rochers et une petite tente de fortune. Après, vient la seconde priorité, une source de nourriture durable et à proximité, un petit rétrécissement de la rivière dans une zone d’ombre, rien de mieux pour installer un piège à poissons. Qui dit ressources, dit cachette … Il faut trouver de quoi fabriquer un coffre et le cacher, en cas de pillage du camp, il pourrait fuir et revenir plus tard récupérer ses maigres ressources. Pour finir, une installation d’agriculture basique sera la bienvenue, juste de quoi faire un peu de fumier et planter des graines trouvées dans les terres. Reste le problème de meuler des ossements pour le fumier de qualité … La recherche d’une pierre taillée pour meuler est un des prochains objectifs.



Une fois le camp installé, il faut repartir à l’exploration, à la recherche de ressources et peut être d’un exilé amical afin de briser cette solitude. Encore un autel de Mitra, en pleine zone de verdure … Avec des vivre à la vue de tous, ceci serait trop simple, alors qu’il observe la zone caché dans les buissons, un individu tente de le prendre à revers, Hieronimos ne se sera laissé avoir qu’une fois par cette manœuvre dans les terres de l’exil, l’assaillant fini au sol, n’aillant pas anticipé un coup de bouclier en plein visage, suivi d’un coup de lame en plein poumon, le soldat reprend du poil de la bête et le goût de la victoire. Il fuit la zone par prudence.

Alors qu’il est toujours dans la reconnaissance et la cartographie de la zone, il tombe devant un spectacle intriguant et terrifiant à la fois … des ruines immenses dominent une plaine vide de toute forme de vie … Se rapprochant, il constate tout de même qu’une flamme est maintenue, Y aurait-il une présence inconnue ? Une civilisation ?

Après des jours de construction et d’exploration, Hieronimos s’endort une fois de plus seul dans son campement. Comme d’habitude, des cauchemars et des visions d’horreur troubleront sa nuit, toujours des pleurs et de la douleur, que sont devenus sa femme et son fils ?