Les Mystères des Terres de l'Exil
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Hettyk
Hettyk
Date d'inscription : 12/07/2018
Messages : 25

Identité du personnage
Nom du personnage: Makadewizi Mahingan
Métier (MTERP): Teinturier

Makadewizi Mahingan le shaman picte Empty Makadewizi Mahingan le shaman picte

Sam 21 Juil - 18:41
Makadewizi Mahingan le shaman picte Fiche_14

Makadewizi Mahingan le shaman picte Archit10
Nom du personnage :
Makadewizi Mahingan (loup noir)
Age :
20
Ethnie :
picte
Religion :
esprits totem et Jhebbal Sag.
Alignement :
neutre strict
Métier MTERP :
guérisseur / chasseur-cueilleur / teinturier

Makadewizi Mahingan le shaman picte Fiche_13

Makadewizi Mahingan le shaman picte 86b39810


Taille :
1m35

Poids :
50kg

Apparence :

Loup noir est un homme assez petit et sec, voir malingre et certainement pas taillé pour le combat vu de l'extérieur.
Sa peau foncée est marquée de divers cicatrices rituelles représentant les esprits-dieux principaux du panthéon animal.
Son visage, marqué comme le reste de son corps est surplombé par une chevelure noire d'ébène rasé sur les côtés, tressés vers l'arrière en une queue de cheval courte.
Ses yeux d'un violet profond sont soulignés par des marques rouge-sang visiblement imprimées dans ses paupières.

Personnalité :
Si vous le rencontrez en jeu, vous saurez à ce moment là.

Makadewizi Mahingan le shaman picte Fiche_15

« Approches futur homme, approches toi qui veut connaître mon histoire et assieds-toi pendant que le shaman parle. 

Je ne viens pas de ces terres, bien sûr que non. 
Au départ, je vivais au sein de la tribu d'Utahu Wakantaka, le grand chêne nous guidait dans nos actes, et la prospérité régnait grâce au commerce et au troc avec les zingariens et les autres tribus ainsi que les raids sur les peuples nordiques et aquiloniens.

Mais tout changea lorsque la tribu du chacal décida de rompre nos accords et commença à chasser sur nos terres.

Ce n'était pas la première tribu avec qui nous entrions en guerre bien évidemment, mais ce fût la première à s'abaisser à un acte innommable à ce moment...s'allier à des non-pictes !

Le troisième jour suivant la première offensive, nous vîmes immédiatement que quelque chose clochait, leurs armes brillaient bien trop pour être celles de la forêt ou des steppes. Nous en avions déjà vu mais jamais au sein d'une tribu picte et la réponse arriva peu après eux lorsque d'autres guerriers au teint plus clair approchèrent...Des cimmériens !
Le clan du chacal avait passé un accord avec ces sous-espèces de cimmérien pour piller et réduire en esclavage les tribus trop « agressives » envers eux en échange d'une grosse partie du butin et d'un nouveau terrain de chasse plus grand.

Je n'étais pas encore un adulte à ce moment là, et bien que j'avais pu accompagner mon père à la chasse, je n'avais même pas effectué mon rite de vision. Je fus caché avec les autres non-adultes dans un terrier pendant que le massacre avait lieu.

Au bout de deux jours, les mide (shamans) et les femmes nous permirent de sortir mais tout ce qui nous attendaient à la surface fûrent des corps, du sang et des cendres.

Nous n'avons pu que constater toute l'étendue de l'horreur de la trahison.

Pour notre maigre consolation, le clan du chacal fût à son tour trahi par les cimmériens et entièrement rasé.

Les autres survivants et moi-même avons reconstruit le camp autour du chêne qui restait majestueusement debout, là où le massacre avait eu lieu pour ne jamais oublié.

Un an plus tard arriva le temps pour nombre d'entre nous de partir en quête de nos totems. 

Le grand mide nous invita à passer chacun dans la tente pour nous donner les herbes et les eaux spirituelles avant le grand départ. Je pris ce qu'il m'offrit avant de partir dans la forêt pour la quête de vision.

Malheureusement, au bout de 4 jours, ni le jeûne, ni l'errance ne me permit de trouver mon but et je devais me résoudre à rentrer empli de désespoir.

Mais sur le chemin du retour, un dent-de-sabre bondit devant moi. Généralement ils ne s'aventuraient jamais si loin mais celui-ci était venu en quête de nourriture et il venait d'en trouver.

Il tourna sa gueule béante vers moi, ses dents proéminentes prêtes à me saisir et me renvoyer à l'Orenda.

Je me préparais donc à m'en aller vers un nouveau départ, me rappelant que la mort est une fin nécessaire pour que la vie perdure. Après tout, combien d'animaux avais-je tué afin de subsister moi-même ? Il était normal que mon tour arrive.

Mais le jour n'était pas venu ! Et je dus mon salut à celui qui guiderait mes pas dés ce jour.

Il se tenait là, dans les ombres, près à bondir. Ses yeux d'un rouge si profond qu'un océan de sang aurait été moins écarlate. Sa fourrure d'un noir qui ferait pâlir les ténèbres. C'était lui, le loup noir, le chasseur des esprits.

Il se jeta d'un bond si vif que je ne le vit qu'une fois que ses crocs étaient déjà plantés dans le corps du smilodon qui s'éffondrait en un instant devant mes yeux emplis d'incompréhension.

Le spectacle fût tel que je m'évanouis pour ne me réveiller que le lendemain au milieu de la tente du shaman. Celui-ci me regardait fixement avec des cernes qui semblaient dire qu'il n'avait pas dormi depuis bien trop longtemps.

Il semblait soulagé de me voir me réveiller et me laissa encore un peu de repos.

Quelques heures plus tard, tout le village fût réuni devant le grand chêne pour une annonce spéciale : un signe était apparu, le signe que l'heure de la vengeance était enfin arrivé. Et ce signe, c'était moi.

J'avais parlé dans mon sommeil et le mide avait compris que c'était le chasseur des esprits, le loup noir qui m'avait secouru, et ce ne pouvait être que le signe qu'une grande chasse nous attendait, celle de la vengeance.

Il parut évident que ce serait à moi de guider cette vengeance.

Le shaman commença alors à m'enseigner tout ce qu'un chaman se devait de savoir. Comment guider le peuple et interpréter les signes des esprits. Il m'enseigna également les rudiments des guérisseurs que tout mide se doit de savoir.

Les cycles passèrent, chaque jour suivant le précédent de la même façon, apprentissage après apprentissage.

Mais un jour fût différent, un jour pas si lointain où nous avions décidé d'attaquer un camp de cimmérien en quête de réponses concernant ceux qui nous avaient détruit.

Tout se passait pour le mieux, j'avais appelé le secours des esprits et les guerriers étaient plus féroces les uns que les autres, les lames d'os taillaient les chairs cimmériennes sans rien pour les arrêter.

Le massacre fût presque total, nous ne gardions que les plus malins pour qu'ils nous révèlent leurs secrets.

Pour ce faire, je laissais faire les bourreaux, bien plus aptes à faire parler les humains, et je partais me coucher dans une tente de fortune.

Ce fût mon dernier souvenir du monde extérieur...»
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