Les Mystères des Terres de l'Exil
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Phèdr'
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Phèdr' l'insaisissable tarée Empty Phèdr' l'insaisissable tarée

Mar 22 Aoû - 17:50
Phèdr' l'insaisissable tarée Fiche_14

Phèdr' l'insaisissable tarée 2685441020x765
Nom du personnage :
Phèdr'
Age :
30 ans
Ethnie :
Picte
Religion :
Jhebbal Sag
Alignement :
neutre
Métier :
Shaman (elle soigne aussi bien qu'elle empoisonne et pas toujours selon ce qu'on lui demande)

Phèdr' l'insaisissable tarée Fiche_13

Taille :
1m62
Poids :
53 kilos (54 avec les cheveux mouillés...)
Apparence :
Petite femme d'apparence plutôt frêle, elle a la peau pâle malgré le soleil du désert et les cheveux d'un blond qui tirent vers le blanc et où se promènent souvent des branchages et des feuilles qu'elle ne prend pas la peine d'enlever. Phèdr' a les yeux clairs toujours entourés d'un pseudo maquillage sombre à base de charbon dont elle se tartine régulièrement le visage pour ses rites divers et variés.
Personnalité :
Si, au début, on la trouve amusante avec ses coutumes étranges, elle reste cependant plutôt sympathique et peut soutenir une discussion des plus sérieuses sans se démonter. Elle a de l'esprit et sait s'en servir...jusqu'à l'instant fatidique où elle aura une parole ou une réaction totalement loufoque et insensée. En général, quand on la côtoie on se dit, tôt ou tard, que quelque chose cloche chez elle, sans savoir précisément quoi. Elle est plutôt d'un naturel secret et peut disparaître des jours entiers sans qu'on sache pourquoi ni où elle est allée.

Phèdr' l'insaisissable tarée Fiche_15
Phèdr' est née un soir d'orage dans un petit village picte. Sa mère, vouée aux anciens dieux pictes (comprenez : totalement à l'ouest) y a vu un signe (elle aurait aussi vu le signe s'il y avait eu du soleil, de la neige, ou une mouche qui pète). L'enfant était vouée à un grand avenir, les dieux l'avaient choisie. Preuve irréfutable pour elle, l'enfant avait la peau claire et les d'un blond presque blanc contrairement au reste de sa famille où la grande majorité des femmes avaient une chevelure sombre. La matriarche avait déjà eu deux fils pas bien prometteurs, l'un ne jurait que par la violence, l'autre...n'avait jamais juré, il était muet, ou simplet, ou les deux, de toute façon personne ne le saura jamais il a été étouffé par son grand frère quand il avait quelques mois à peine.

Mais sa fille, elle le savait, était vouée à accomplir de grandes choses. C'est dans cette optique qu'elle l'éleva lui révélant les secrets enfouis dans les forêts (la cueillette des champignons) et le pouvoir immense qu'ont les dieux sur chaque chose (elle lui a bourré le crâne de légendes et de menaces en faisant les gros yeux et en prenant une voix caverneuse).
La matriarche, bien que pas très nette, réussi à convaincre la chaman du village de prendre la gamine en apprentissage dès qu'elle eut l'âge requis. L'enfant fut sommée de prendre ses affaires et de rejoindre la vieille bique qu'elle avait toujours prise pour une dangereuse sorcière, dans sa demeure, pour y apprendre l'art des potions, cataplasmes, onguents, poisons et incantations diverses, plus ou moins efficaces pour faire venir la prospérité ou le malheur sur une personne.

Avec les années, elle devint plus solitaire et méfiante, mais elle  put acquérir aussi de grands savoirs issus des plus anciennes traditions de son peuple et quand la vieille cassa sa pipe, elle reprit sa place au sein du village. Jouissant d'une influence sur les autres et d'un pouvoir sur le cours des événements qu'elle n'avait jamais imaginé jusque là.

Si dans son domaine, son savoir était grand, et s'accroissait avec le temps, elle n'avait quasiment aucune conscience que d'autres peuples existaient. Son univers se résumait à son village et aux forêts alentours. Parfois, il y avait des guerres de territoires entre les diverses tribus, mais elle n'y prenait pas part. Son monde était minuscule et étriqué, d'autant qu'elle n'avait jamais été d'un naturel sociable.
Elle ne savait même pas que la forêt où elle passait de longues heures à chercher les ingrédients pour ses potions et poisons jouxtait un territoire aquilonien. Elle y croisa un jour, une  troupe d'hommes en armes accompagnant sans doute un petit seigneur local dont elle n'avait jamais soupçonné l'existence. Plongée dans sa cueillette, elle fut totalement prise au dépourvu lorsque les étrangers la saisirent pour l'amener à leur seigneur. Ce dernier voulait, de gré ou de force, explorer le jeune corps tout frais qu'il avait croisé sur ce qu'il estimait être son territoire.

Phèdr' ne voyait pas les choses de cette manière, elle se défendit avec toute l'ardeur et la rage qu'elle avait en elle mais cela ne suffit pas. Violentée et finalement maîtrisée, elle fut bien obligée de subir l'outrage. Sous les rires gras, alors que son bourreau remettait de l'ordre dans sa tenue, elle réussit à glisser ses doigts dans le sac de cuir qu'on lui avait arraché dans la bataille. Elle en sortit une poudre brune à l'odeur nauséabonde qu'elle vint souffler au visage de l'aquilonien. L'homme ne mit que quelques instants avant de se tordre de douleur puis de cracher du sang. S'il fut ramené dans sa demeure rapidement par ses hommes, avec une Phedr' saucissonnée au maximum pour éviter tout nouvel incident, sa vie ne tenait plus qu'à un fil.

Le soigneur qu'on fit venir jusque là ne put rien faire, et la jeune Picte refusa obstinément d'aider ces étrangers à trouver un remède. Son bourreau finit par mourir, se vidant de son sang par la bouche et les yeux, sans que personne n'arrive à savoir quel poison elle avait utilisé. Il était, visiblement suffisamment important pour qu'on destine Phèdr' à l'exil, bien que le mot "esclavage" fut plusieurs fois prononcé. Elle était trop dangereuse pour qu'on la garde en esclavage mais il fallait toutefois un châtiment exemplaire pour ce meurtre. Les aquiloniens espéraient sans doute également, que son exil dissuaderait les pictes frontaliers de se venger d'une éventuelle mise à mort. Chacun sachant pertinemment qu'une chaman était un personnage important pour ces tribus aux mœurs étranges. C'est de cette façon qu'elle finit sur une croix en plein désert, près de la cité maudite.

Elle était seule, elle allait mourir, elle en était consciente, cependant, elle utilisait ses dernières forces pour prier les dieux de l'aider, ou du moins de guider ses pas dans l'au-delà. Les voix des anciens dieux se mirent lentement à chanter dans sa tête, puis à lui parler, de plus en plus clairement alors que son corps cognait parfois contre la croix, pris d'un spasme incontrôlable. Lorsqu'elle comprit que les dieux s'adressaient bien à elle, elle les chercha des yeux et vit les silhouettes qui se dessinaient au loin, vers la cité maudite. Les dieux vivaient donc dans cet endroit...apaisée, elle se laissa emporter dans l'inconscience, confiante car l'heure était venue.


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